Mon Heure d’Afrique consacre sa cinquième edition aux trafics d’or au Sahel qui alimente le terrorisme, avec comme invité M. Ahmedou Ould Abdallah.
Le Préseidnet du Centre 4S, Centre des Stratégies pour la Sécurité du Sahel Sahara, ex ministre mauritanien et ancin sous-secrétaire gégénarl de l’ONU, repond aux questions de Christine Holzbauer Guéye.

Mali, Burkina Faso et Niger, trois pays producteurs d’or

Cette nouvelle édition de Mon Heure d’Afrique (MHA) met en lumière trois pays sahéliens producteurs d’or : le Mali, le Burkina Faso et la Mauritanie. Au Mali, devenu le deuxième producteur d’or en Afrique après le Ghana, un nouveau code minier vient d’être promulgué visant à réduire les exonérations et à augmenter, ainsi, les dividendes de l’Etat. Au Burkina Faso, la fermeture de cinq mines d’or industrielles et d’une quarantaine de sites d’orpaillage artisanaux investis par les djihadistes montre l’ampleur du problème sécuritaire. En Mauritanie, malgré les efforts des autorités pour essayer de réguler l’orpaillage clandestin, la fièvre de l’or continue avec les conséquences sur l’environnement et la vie de jeunes hommes venus de tout le Sahel.
Prônant un meilleur contrôle de leurs ressources aurifères et une régulation plus transparente de ce secteur par les Etats, Ahmedou Ould Abdallah n’évite aucune question quant à l’implication dans ces trafics des différents acteurs de la filière (Etats, multinationales, sociétés nationales, communautés villageoises, etc.) Il répond également aux interrogations concernant la traçabilité de cet or qui -in fine- finance le djihadisme, ainsi que les principaux bénéficiaires, -déjà identifiés dans de nombreuses études-, comme par exemple Dubaï (Emirats arabes unis.)

Trois experts pour challenger notre invité

Dans le rôle des experts figurent :
Emmanuel Dupuy, Président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), qui l’interroge sur le pourquoi de la déstabilisation des Etats sahéliens du fait de ces détournements et comment y remédier.
Jérémie Taieb, chargé de mission auprès des bailleurs de fonds d’AfricaRail, l’interpelle sur l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) et la mise en place de nouveaux instruments pour améliorer la traçabilité de l’or produit au Sahel, comme la blockchain ou le processus de Kimberley.
Mirabell Mayack, chef des affaires gouvernementales & Ventes stratégiques à African Investment Intelligence et fondatrice du Forum African Investment Day, le challenge sur la privatisation de la sécurité sur les sites miniers et la raison pour laquelle les Touaregs n’ont pas été intégrés dans la résolution du conflit au nord du Mali – qui vient d’être réinvesti par l’armée malienne dans la région de Kidal.

Une émission de Christine Holzbauer Guéye

Conçue et réalisée par la journaliste Christine Holzbauer Gueye, l’émission Mon Heure d’Afrique (MHA) défend -depuis son lancement en 2021- un point de vue africain indépendant par le biais de reportages réalisés en Afrique par des télévisions africaines partenaires. Dans sa rubrique de fin intitulée « Honni ou Béni », MHA5 aborde la question de la présence française au Sahel, non pas pour la juger mais pour essayer de la faire évoluer. « Nous ne sommes plus dans les années 70 et les dirigeants français doivent comprendre que ce sont les réseaux sociaux qui font l’opinion aujourd’hui, en Afrique, comme ailleurs. Sauf que chez nous, le chômage étant plus important, ce sont les réseaux sociaux qui sont importants », a martelé Ahmedou Ould Abdallah tout au long de l’émission.
Spécialiste de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, ce reporter chevronné a sillonné le continent en tant que correspondante de grands journaux français à partir de Bamako (Mali) puis de Dakar (Sénégal), où elle a vécu plus de quinze ans, avant son retour en France en 2016. En parallèle à l’émission qu’elle produit, réalise et présente, elle a créé une association éponyme destinée à promouvoir la liberté d’expression en Afrique et dans les diasporas africaines par l’audiovisuel.

Pour visionner l’émission

L’Association Mon Heure d’Afrique

L’association Mon Heure d’Afrique organise des formations de journalistes reporter d’image (JRI) ainsi que des séminaires pour aider les rédactions des chaînes africaines nationales ou locales, qui contribuent des reportages à l’émission, à lutter contre les fakes news. MHA aide également les télévisions africaines qui n’en auraient pas encore à créer une rubrique « Vrai ou Faux » et à la diffuser de façon pérenne sur leurs antennes

Pour nous contater

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