Pour son deuxième numéro, Mon Heure d’Afrique (MHA) reçoit l’ancien ministre tchadien de l’agriculture et secrétaire général du Comité permanent inter-états de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) pendant sept ans, Djimé Adoum, qui officiellement pris ses fonctions à Bruxelles le 16 septembre dernier en tant que Haut représentant de la Coalition pour le Sahel.

Le thème choisi pour cette émission : « Développer le Sahel : mission impossible ? » a permis de passer en revue les grands défis auxquels sont confrontés -aujourd’hui- les Sahéliens : les menaces terroristes et les conflits sous-jacents, l’afflux des réfugiés et de personnes déplacées, les conséquences du dérèglement climatique et la dégradation des terres agricoles ainsi que la corruption rampante, notamment dans les contrats miniers.

Une heure de débats et de controverses

Djime Adoum a expliqué en détail le rôle de la Coalition pour le Sahel sur la base des quatre piliers décidés au Sommet de Pau en janvier 2020 par les Chefs d’Etat du G5 Sahel, à savoir la stratégie militaire, la formation des armées des pays du Sahel, le retour de l’Etat et des administrations et, surtout, le développement. Il a aussi commenté trois reportages filmés au Sénégal, au Niger et au Burkina Faso, avant d’être challengé sur le « plus » que représente cette Coalition par rapport aux autres organisations présentes dans la région, le risque de fracture stratégique, l’évolution des conflits traditionnels éleveurs/pasteurs et la gouvernance minière.

Dans le rôle des experts qui ont accepté de challenger le Haut Représentant de la Coalition pour le Sahel figurent Emmanuel Dupuy, président de l’Institution de Prospective et de Sécurité en Europe (IPSE), Estelle Barack, fondatrice et présidente du Cabinet de conseil KeraliT et Alain Antil, directeur du Centre Afrique Subsaharienne de l’Institut français des Relations internationales (Ifri).

Pourquoi Mon Heure d’Afrique

Conçue et réalisée par la journaliste Christine Holzbauer (Gueye), cette nouvelle émission entièrement dédiée à l’Afrique, avec un point de vue africain, est tournée depuis Paris. A un moment où la relation entre le continent et la France est au plus bas, le pari est audacieux. « A la fin de l’émission, mes invités africains de marque doivent choisir et dire si la relation entre l’Afrique et la France est honnie ou bénie. Mais, dans les deux cas, c’est la manière dont ils pensent que cette relation devrait évoluer qui nous intéresse le plus », explique la productrice de « Mon Heure d’Afrique.

Entourée d’une équipe entièrement africaine, cette spécialiste de l’Afrique de l’Ouest et du Centre a sillonné le continent en tant que correspondante de grands journaux français à partir de Bamako (Mali) et de Dakar (Sénégal), où elle a vécu pendant plus de quinze ans. En parallèle à l’émission qu’elle produit, réalise et présente, elle a créé une association éponyme.

Mon Heure d’Afrique, c’est aussi

Destinée à promouvoir la liberté d’expression en Afrique et dans les diasporas africaines par l’audiovisuel, l’association MON HEURE d’AFRIQUE a l’ambition d’organiser des formations de Journalistes Reporter d’Image (JRI) ainsi que des séminaires pour aider les jeunes à lutter contre les Fake news dans les réseaux sociaux.

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